برخاک این زمین مقدس...
Et puis, je les ferais chanter,
En hébreux, en arabe et en français,
Des mélodies d’amour et de paix.
Ces chants d’espoir que le monde attendait…
Mais que ces âmes pures ne pouvaient
Extérioriser de leur tendre cœur
Tremblant de peur
Devant ce ciel d’où pleuvaient
Des balles et des bombes par centaines,
Devant cette terre sur laquelle gisaient
Des corps meurtris par la souffrance et la peine,
Devant ces hommes verts
Couverts de casques et d’armes,
Signes de haine, de douleurs et de drames…
Aujourd’hui, à mon grand regret,
Je vois encore sur ce tableau,
Le sang et la misère,
Les tanks et les bourreaux.
Violence, intolérance, rejet des différences,
N’y a-t-il point d’indulgence
En ce monde déchiré
Par la terreur et la perversité ?
Racisme, crimes, victimes
N’y a-t-il point d’allégresse
Pour tous ces martyrs qui, sans cesse,
Sont en proie à la tristesse ?
Frayeurs, tremblements, regards apeurés,
Leurs yeux ont vu l’inimitié.
Peuvent-ils encore espérer
Ouïr les odes d’un troubadour
Apaisant leur cœur si lourd ?
Et nos poètes, sont-ils condamnés
A écrire des élégies à la Chénier ?
Et nous, sommes-nous
Destinés à épancher
Tant de larmes sur nos joues ?
Pourquoi tant de plaies à panser ?
Point de sentiments d’amitiés
Pour consoler les attristés ?
Pourquoi tant de droits bafoués ?
Point de courage et de solidarité
Pour combattre ces cruautés ?
Pourquoi tant d’aversion entre nos âmes ?
Ne sommes-nous point « frères » ?
Et notre père à tous
N’est-il pas Abraham ?
Ces hommes de guerre ont sali
Les mains de Notre Seigneur,
Ces cœurs de pierre ont flétri
Nos roses et nos fleurs
Et ont semé les graines du malheur.
Vieillards, femmes, enfants torturés.
Pendant tout ce temps,
Que faisiez-vous, hommes de paix ?
Ah ! Si je pouvais,
D’un simple coup de mon pinceau,
Effacer ce sang, ces bombes,
Ces larmes et ces caveaux.
Sur le sol de cette Terre sainte,
J’aimerais tant peindre
Une toile de mille couleurs
Débarrassée de haine et d’horreur,
Parsemée de roses et de fleurs…
نیست شو تا هستیت از پی رسد